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ManuelRothe
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Tue, 12/10/2019 - 18:52
Le sexe, l'âge, le handicap et d'autres facteurs d'une personne peuvent les amener à être disproportionnellement plus touchés par les catastrophes. Les politiques et pratiques de réduction des risques de catastrophe doivent intégrer une perspective d'inclusion qui prend en compte différents facteurs d'exclusion sociale et de pauvreté qui se renforcent mutuellement, ainsi que les individus et les groupes de la communauté qui en sont affectés.
© DDC
Au cours du processus de cartographie des risques, les différents groupes à risque dans la communauté et les risques spécifiques auxquels ils sont confrontés doivent être identifiés, idéalement avec les membres des groupes eux-mêmes.
Considérez ces risques souvent oubliés :
- Obstacles à la mobilité, en raison de routes/chemins inaccessibles, de transports, d'abris ou de normes sociales restrictives.
- Obstacles à la communication avec la famille, les soignants, les amis et les services.
- Perte d'appareils fonctionnels.
- Ne pas recevoir de messages d'alerte précoce à temps ou de manière accessible.
- Séparation des familles, des soignants ou des assistants personnels lors de l'évacuation.
- Perturbation des réseaux de soutien tels que les groupes de soutien par les pairs.
- Mobilité limitée lors d'une catastrophe en raison de normes culturelles ou d'un manque de transport sûr.
- Manque d'accès à une nutrition adéquate, à des services médicaux et à des installations dans des abris, des espaces sûrs ou des camps de déplacés.
- Exploitation et abus sexuels dus au manque de protection dans les abris ou les camps de déplacés.
- Traite à des fins de travail des enfants, mariage précoce et forcé, trafic d'organes, adoption illégale, exploitation sexuelle et autres formes de traite.
- Diminution de la capacité d'auto-sauvetage en raison d'une déficience, comme la course, la natation ou l'escalade.
Sources
Agence suisse pour le développement et la coopération (DDC). Ne laissez personne de côté. 2018